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La pêche sportive en mer
 
 
Samedi 16 février
Cette carangue est mon oeuvre, j'en interdis toute diffusion ou publication !

Prony

Avec Dominique, un vendéen de passage... Mer d'huile, ciel couvert mais pas de pluie (le matin)...

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La luminosité est limite, surtout pour naviguer sans feu de signalisation, mais si vous regardez bien, le jour se lève ! Et quelques minutes plus tard, c'était bon...
A peine passé la réserve de l'îlot Casy, je fonce en direction de l'usine vers une première chasse, une petite chasse, seulement quelques oiseaux et quelques beaux poissons qui fondent sur un tas de poissonnets giclant en surface à chaque attaque.
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Belle chasse ! Mais le plus surprenant, pour nous humain conditionné par la désinformation de nos médias modernes, c'est que ces oiseaux osent pêcher au milieu d'un banc de requins en pleine frénésie alimentaire !?! Ils sont fous ces puffins ! ;-)
Je suis au SuperSpook (leurre ramené de métropole quelques jours plus tôt au retour d'un de mes séjours), Dominique au BlueCode. Résultat : 3 poissons "manqués" pour moi ; un requin - 1 mètre - pour lui !
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Un petit requin certes, mais c'est avec mille précautions que je l'ai décroché, sans le monter dans la barque. Les requins ont la peau tellement dure que j'ai été obligé de faire une incision au couteau pour libérer le triple planté dans la joue, car avec la pince, je n'y arrivais pas.

Toujours dans ce secteur faisant face à l'usine, plusieurs autres chasses (5 au maximum) seront pêchées sans succès, avant que je ne touche un poisson, une bonite de 3 kilos qui me gratifiera d'une belle résistance ; nous la gardons pour mon voisin car j'ai un service à lui demander (de toute façon, elle était morte, comme 9 fois sur 10 avec les bonites). Je décide de partir vers le phare pour toucher les thons => rien, la mer est vide, les oiseaux sont comme nous, ils cherchent dans tous les sens... Plus au large (mer toujours d'huile) => une chasse nous motive à nouveau, mais avant d'y être dessus, plus rien...

Après plusieurs heures infructueuses, nous arrivons devant la presque totale ceinture de corail de l'îlot Ugo, avec une énorme chasse à sa pointe la plus au large, des coups de gueule de partout, quelques thons se permettant même des sauts largement au-dessus de l'eau. Je suis sûr que ça va être le massacre, en tout cas le doublé...

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La photo est un panoramique, 2000x600 pixels... et elle me plaît beaucoup.
Mais le résultat est décevant, 2 poissons manqués pour moi au ferrage toujours au SuperSpook (la raison est peut-être que j'ai enlevé le triple de tête, le BdL s'y prenant trop dedans, il reste le ventral et le caudal), pas un touche au BlueCode pour lui !?! Je lui demande alors de me montrer comment il pêche ? Il ramène comme je ramène le SuperSpook (qui est un "walking the dog"), donc pêche lente, très lente, trop lente pour un BlueCode ! Je lui fais une petite démonstration et nous repartons aussitôt vers une énorme chasse, des centaines d'oiseaux les uns contre les autres... mais sans coup de gueule... Je n'aurai pas de touche, mais lui décrochera un truc, enfin ! Une seconde chasse sera tout aussi stérile... J'ai essayé l'Asturie (autre leurre ramené de métropole) => rien, et je n'arrive pas à comprendre comment ce truc doit être animé !?!

Nous partons vers le récif au large de l'île Ouen... Quelques oiseaux dispersés laissent penser que des poissons sont présents... Et la patience paye, les chasses reprennent, et ce sont des thons ! Après quelques lancers, l'Asturie ne m'inspirant vraiment pas, je repasse sur le SuperSpook... Puis je lui prends carrément la canne pour "assurer" la sortie avec le BlueCode, au moins lui montrer quel merveilleux leurre c'est, il continue avec la mienne et le SuperSpook... Je ne fais qu'un seul lancer et m'arrête de pêcher immédiatement car il y a un truc qui cloche dans l'anneau de tête ! Petite inspection => un renfort que j'avais mis sur la patte qui le tient est cassé, la tresse passe parfois dessous, le risque de casse est trop grand ! Je bricole rapide... je lance, j'anime... merde, la tresse s'est bloquée ! Le temps que j'intervienne, un thon a attaqué, et c'est la casse !!! Je suis effondré !

Comme il ne nous reste plus qu'une canne opérationnelle sur les 3 prises, je continuerai de pêcher seul ! Mais en attendant, je cherche dans mes boites le dernier BlueCode, car il me semble bien qu'il m'en restait un... Je l'ai enfin ! Sur la première chasse, je touche... un oiseau !
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C'est un puffin, mais lequel ? Je suis bien incapable de le dire... Remarquez au loin ce qui a remplacé le soleil...
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Je passerai 5 bonnes minutes à le détortiller de la tresse, avec des chasses tout autour de nous pour nous mettre la pression...
Lorsque je peux lancer à nouveau, chance, la chasse est toujours là... et hop, au premier lancer, un poisson, et c'est un thon jaune ! Il m'offre une belle résistance (j'ai comme l'impression que leur puissance est proportionnelle à la température de l'eau ; plus elle est chaude, plus ils ont la pêche)

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Juste avant que la canne ne casse...
Au moment de le gaffer, lorsque la canne était verticale, sur un nouveau départ du thon, la tresse se coince dans le fil de cuivre que j'avais mis pour bloquer la patte cassée de l'anneau de départ contre le blank... et c'est le scion de la canne qui casse !!! Heureusement, le poisson n'avait plus de force, j'arrive à le ramener puis à le gaffer (6,5 kg).
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Votre serviteur dans sa tenue "touareg"... Au loin, l'îlot Ugo.

Cette prise, comme bien souvent, a mis fin à la chasse. De toute façon, nous n'avons plus de canne ! Bilan de cette journée : 3 cannes hors service et un BlueCode de perdu. Quant à l'efficacité des leurres utilisés :

 

Dernière modification de cette page : dimanche 09 mars 2008 à 18:01