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La pêche sportive en mer
 
 
Les poissons de Nouvelle-Calédonie
Cette carangue est mon oeuvre, j'en interdis toute diffusion ou publication !

 

Voici les principaux poissons que l'on peut attraper en Nouvelle-Calédonie (cliquez sur les photos pour les agrandir). Pour les noms anglais, faites une recherche sur fishbase.org à partir du nom latin.

 

Photo Nom local Nom latin Nom commun Caractéristiques
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Pointe noire Carcharhinus melanopterus Requin pointe noire C'est un petit requin qui fréquente les platiers et les récifs. Très craintif, il suffit de se baisser dans l'eau pour que notre "masse" le mette en fuite. Sa défense est extrêmement nerveuse, ponctuée de courtes et violentes tirées où il utilise toute sa puissance.
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À gauche, c'est une crasseuse.
À droite, c'est une saumonée.
Loche crasseuse Epinephelus microdon Mérou marbré C'est une loche très fréquente dans le lagon calédonien. Quant au combat, c'est bof et rebof, c'en est même affligeant ! Mais comme toujours, il vaut mieux resté attentif et toujours lui montrer que c'est vous qui commandez, sinon vous aurez droit à un "cavage" en règle. Son poids maximum est de 10 kilos, sa chair est bonne (j'aime pas), souvent toxique chez les sujets de plus de 3 kilos.
lutjanFilament_mini
 
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Barbillon Symphorus nematophorus Lutjan filament Poisson très vorace fréquentant peu le lagon, les adultes peuvent atteindre 17 kilos. Les jeunes, dont la coloration est plus "criarde" avec de grandes tâches bleues, ont 4 filaments sur la dorsale, d'où son nom. C'est un redoutable combattant (celui-ci m'a fait prendre un bain sur son premier départ, frein à 8 kilos !), sa chair est très souvent toxique.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir Carangue jaune Gnathanodon speciosus Carangue royale Cette carangue est vite reconnaissable car sa bouche est sans dent avec des lèvres proactiles. C'est une carangue abondante qui se nourrit en groupe en aspirant le sédiment, lequel est recraché par les fentes branchiales dans un nuage de particules après avoir été nettoyé de ces éléments nutritifs (vers, crustacés, coquillages)… mais elle ne dédaigne pas sauter sur un poisson blessé ou imprudent => c'est vraiment la carpe de la mer, surtout que sa chair est bonne, mais bof. Et rebof, sa défense ne laisse pas des souvenirs de folie !
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Carangue noire Caranx lugubris Carangue noire C'est, paraît-il, la carangue la plus savoureuse, avec une chair ne durcissant jamais à la cuisson. Cette espèce est plutôt de mœurs semi-nocturnes, elle fréquente plus les passes - et même les profondeurs - que les platiers. C'est un superbe poisson vivant en bande plus ou moins nombreuse (les gros poissons ne sont que 4 ou 5, alors que les plus petits se regroupent par centaine), à la défense puissante et énergique.
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Carangue grosse tête, Baoum Caranx ignobilis Ignobilis,
GT (Geant Traveler)
La plus grosse des carangues ! Certains auteurs parlent de poissons de près de 2 mètres pour 90 kilos ! Si vous avez le bonheur d'en toucher une (grosse bien sûr), même si vous ne la voyez pas, vous le saurez de suite. En effet, elle est une vraie locomotive, tractant inlassablememnt celui qui est à l'autre bout, déplaçant barque et même bateau… sans jamais donner la moindre accélération. Elle est surtout solitaire et assez sédentaire. Contrairement à la carangue noire, elle aime bien venir chasser sur le platier, marquant la surface d'un sillage impressionnant tel le sous-marin qui émerge… sillage suivi d'un énorme remous car elle ne fait jamais le déplacement pour rien ! Si cette première attaque est un échec, elle poursuit sa proie dans une succession de brusques volte-face ponctuées pour le poursuivi de sauts aériens désespérés. Inutile de vous dire que le pêcheur qui assiste à cette scène ne reste pas indifférent, surtout lorsque vous savez que si votre leurre passe à sa portée - un bon 10 mètres - avant qu'elle n'ait fait mouche, il y a de forte chance pour qu'il disparaisse dans un énorme remous. La suite n'est pas gagnée car vous êtes sur un platier, donc il y a un tombant plein de corraux, tombant qu'elle va s'empresser de regagner.
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Anglais Lutjanus bohar Carpe rouge Ce n'est pas un poisson très intéressant, ni pour la pêche, encore moins pour la fourchette. Pour la pêche, il se laissera ramener sans presque réagir jusqu'à ce qu'il repère un endroit où se réfugier, si possible droit devant lui. Il y foncera alors dedans, vous laissant d'abord avec du mou dans la ligne, puis complètement bloqué, jusqu'à la casse à moins de plonger pour le sortir de là. Pour la fourchette, son habitat - le corail - et sa voracité lui ont donné la réputation d'être le poisson le plus ciguatérique de la planète. Reste que c'est un très beau poisson qui mérite une photo, surtout que les sujets de plus de 5 kilos ne sont pas rares.
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Vieille de pélatuvier,
Rouget de palétuvier
Lutjanus argentimaculatus Carpe rouge Sa ressemblance avec l'anglais est très forte, mais lorsque vous aurez pêché les deux, vous ne pourrez plus vous tromper :
 AnglaisVieille de pélatuvier
couleur du dosauberginebrun sombre
écaillespetitesgrosses
couleur des yeuxjaune orangémarron
queueéchancréedroite
moins évident
couleurs des flancsrouge violacé clairmarron cuivré
couleurs du ventreorange clairblanc
Vous la sortez de l'eau, elle ne cherche qu'une seule chose, vous mordre !!! Et elle a de ces dents ! Malheureusement pour elle, elle est excellente à manger (ne conservez que les sujets de moins de 3 kilos). C'est un lutjan qui vit très près du bord dans les anfractuosités : enrochements, arbres immergés, corail... Sa défense est impressionnate dans les premières secondes (un poisson de 3 kilos est capable de vous arracher la canne des mains) tant elle est puissante et rapide, la suite est plus "calme".
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Mahi mahi Coryphaena hippurus Daurade coryphène Je vais casser un mythe : Non, ce n'est pas un poisson de sport !!! Sa défense est vraiment quelconque, surtout si vous décidez de metttre un coup de moteur pour vous rapprocher d'elle pendant le "combat". En effet, sa tactique consiste à se mettre en travers et n'offrir que la résistance de son corps aux tractions du pêcheur, ce qui a surtout pour effet de la faire partir systématiquement sur le côté… et d'emméler les autres lignes si elles sont restées à l'eau. Ce poisson ne s'approche pas des côtes… bien que j'ai failli en attraper une (lire) à la mouche en pêchant du bord. Mais ce poisson m'obsède car ses couleurs sont absolument hors du commun, surnaturelles ! Sa robe change sans arrêt, comme une start sur une scène. Magique ! Magique aussi dans votre assiette. Je vous recommande de manger ce poisson cru, vraiment cru, sans citron, juste quelques grains de fleur de sel de Guérande posés au dernier moment. Inoubliable !
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Loche bleue Epinephelus hoedti Loche bleue Dans l'échelle culinaire, si le mahi-mahi arrive largement en tête, la loche bleue n'est pas loin ! En dehors de cette désolante considération, il faut bien reconnaître qu'il n'y a rien de bien intéressant dans la pêche de ce poisson. Il fréquente toutes les profondeur d'eau, du bord jusqu'à 150 mètres, et tout semble lui convenir (j'en ai pêché sur des bancs de sable), avec une nette préférence pour les anfractuosités. Une fois au bout de la ligne, il se contente d'ouvrir largement sa gueule (immense !), ce qui offre autant de résistance qu'un sac plastique. Attention, c'est encore un poisson souvent ciguatérique.